Compare commits

..

5 Commits

9 changed files with 494 additions and 201 deletions

View File

@ -1,6 +1,14 @@
\langchapter{Équations Différentiel}{Differential Equations} \langchapter{Équations Différentiel}{Differential Equations}
%TODO Complete chapter %TODO Complete chapter
Une équation différentiel est une équation dont les inconnu sont des fonctions par rapport à ces dérivés.
Nous considérons dans ce chapitre $n \in \N^*, \K = \R$ ou $\C$, $\Omega$ un ouvert de $\R \cartesianProduct \K^n$, $\function{f}{\Omega}{\K^n}$ et l'équation différentielle
$$(t,Y) \in \Omega, t \in \R, Y \in \K^n, Y^{(1)} = f(t,Y)$$
La variable $t$ est appelée la \textit{variable de temps} et la variable $Y$ la \textit{variable d'état} puisqu'elle décrit les différents états du système.
\section{Linéaire homogéne} \section{Linéaire homogéne}
%TODO Complete section %TODO Complete section

View File

@ -0,0 +1,45 @@
\pagebreak
\columnratio{0.5}
\begin{paracol}{2}
Pierre Saunders
\switchcolumn
\begin{flushright}
L3 Math 2024-25
Université Côte d'Azûr
\end{flushright}
\end{paracol}
\begin{center}
\section*{Introduction aux systèmes dynamiques}
\end{center}
\bigskip
\subsection*{Un premier exemple d'étude de système dynamique}
% Emmanuel Militon
Dans la théorie des systèmes dynamiques, on modélise un système qui dépend du temps (discret) à l'aide d'une application $\function{T}{X}{X}$. On appellera une telle application un système dynamique. Un point qui se trouve en $x \in X$ à l'instant $0$ se trouve en $T(x)$ à l'instant $1$ puis en $T^2(x) = T \composes T(x)$ à l'instant $2$ et ainsi de suite. On appelle orbite d'un tel système dynamique l'ensemble $\{ T^n(x) | n > 0 \}$. L'objet de la théorie des systèmes dynamiques est de comprendre le comportement asymptotique des orbites de tels systèmes.
Dans ce sujet introductif, on va s'intéresser au cas où $X = [0, 1]$ et $T$ est l'application $\function{T}{x}{mx \mod 1}$, avec $m \ge 2$ entier. L'étude de ce système dynamique est étroitement relié à l'écriture d'un nombre en base $m$. On va chercher à comprendre quels sont les points périodiques de ce système (c'est-à-dire les points $x \in [0, 1]$ tels qu'il existe $n \ge 1$ avec $T^n(x) = x$). On va ensuite chercher, s'il en existe, des orbites denses dans $[0, 1]$ puis quels sont les ensembles invariants (les parties $F$ de $[0, 1]$ telles que $T(F) = F$ de sorte qu'une orbite qui démarre dans $F$ reste dans $F$). Ensuite, si le temps le permet on va relier l'étude de ces systèmes dynamiques avec l'étude des systèmes dynamiques de la forme
$$\function{T}{[0, 1]}{[0, 1]}$$
$$\functiondef{x}{\lambda x(1 - x)}$$
avec $0 < \lambda \le 4$.
\subsubsection*{Premier pas ...}
Pour l'instant, nous nous intéressont à la fonction suivante :
$$\function{T_b}{[0, 1[}{[0, 1[}$$
$$\functiondef{x}{b x \mod 1}$$
$$\functiondef{z \in \C, \abs{z} = 1}{z^2}$$
En écrivant $x \in [0, 1[$ en écriture décimale en base $b$ i.e.
$$x = \sum\limits_{i = 1}^{+\infty} \frac{d_i}{b^i} = 0. d_1 d_2 d_3 \cdots d_m \cdots$$
avec $\forall i \in N^*, d_i \in \discreteInterval{0, b - 1}$, en appliquant $T_b$ cela donne
$$T_b(x) = b \sum\limits_{i = 1}^{+\infty} \frac{d_i}{b^i} \mod 1 = d_1 \sum\limits_{i = 2}^{+\infty} \frac{d_{i - 1}}{b^{i - 1}} \mod 1 = \sum\limits_{j = 1}^{+\infty} \frac{d_j}{b^j} = 0. d_2 d_3 d_4 \cdots d_{m + 1} \cdots$$
Cela est équivalent à glisser les décimales vers la gauche. Par induction sur le nombre d'application successives $n$ on trouve immédiatement que $T_b^n = b^n x \mod 1$, donc pour étudier les orbites de $T_b$ cela revient à étudier la périodicités des décimales $d_i$, hors, si une périodicité existe, le nombre $x$ est nécéssairement rationnel \ref{theorem:repeating_decimals}.

View File

@ -10,30 +10,26 @@
\langsubsection{Construction de Von Neumann}{Von Neumann's construction} \langsubsection{Construction de Von Neumann}{Von Neumann's construction}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
Using set theory [\ref{set_theory}], we know, there is the empty set that we are gonna label as '0' Using set theory \ref{set_theory}, we know, there is the empty set that we are gonna label as '0'
$0 := \emptyset$ $$0 := \emptyset$$
$$n+1 := \{n + 1\} \cup \Union_{k \in \N} n_k$$
$1 := \{0\} = \{\emptyset\}$ $$\N := \{0,1,2,3,\dots\}$$
$2 := \{1, 0\} = \{\{\}\}$
\subsection{Construction de ??} \subsection{Construction de ??}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
Using set theory [\ref{set_theory}], we know, there is the empty set that we are gonna label as '0' Using set theory \ref{set_theory}, we know, there is the empty set that we are gonna label as '0'
$0 := \emptyset$ $0 := \emptyset$
Using recursion, we can define all the following integers. Using recursion, we can define all the following integers.
$1 := \{\emptyset\}$ $n + 1 := \{n\}$
$2 := \{\{\emptyset\}\}$
$\N := \{0,1,2,3,\dots\}$ $\N := \{0,1,2,3,\dots\}$
Note : the inclusion of 0 or not is an unsettled debate, some authors uses $\N$ as $\N^*$ implicitly. In this book we will include 0. Note : the inclusion of 0 or not is an unsettled debate and makes writing some proofs less verbose, some authors uses $\N$ as $\N^*$ implicitly. In this book we will include 0.
\langsubsection{Relations binaries}{Binary relations} \langsubsection{Relations binaries}{Binary relations}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
@ -44,7 +40,7 @@ Note : the inclusion of 0 or not is an unsettled debate, some authors uses $\N$
\langsubsection{Dénombrabilité}{Countability} \langsubsection{Dénombrabilité}{Countability}
\begin{definition_sq} \label{definition:countability} \begin{definition_sq} \label{definition:countability}
Un ensemble $E$ est dit dénombrable si, et seulement si, il existe une application injective de $E$ dans $\N$. Un ensemble $E$ est dit \textbf{dénombrable} si, et seulement si, il existe une application injective \ref{definition:injective} de $E$ dans une partie de $\N$.
\end{definition_sq} \end{definition_sq}
\langsubsection{Infini}{Infinity} \langsubsection{Infini}{Infinity}
@ -67,8 +63,6 @@ $\function{g_2}{\N}{\N_{2}}$
$\functiondef{n}{2n}$ $\functiondef{n}{2n}$
\end{proof}
On peux voir que cette application est un cas particulier de l'ensemble des application généré par la application suivante : On peux voir que cette application est un cas particulier de l'ensemble des application généré par la application suivante :
$\function{g}{\N,\N}{\N_c}$ $\function{g}{\N,\N}{\N_c}$
@ -79,6 +73,8 @@ $\functiondef{n,c}{cn}$
Chaque application généré de $g_c$ avec $c \in \N^*$ est injective avec $\N$, par \ref{definition:countability} il sont donc de même "taille". Chaque application généré de $g_c$ avec $c \in \N^*$ est injective avec $\N$, par \ref{definition:countability} il sont donc de même "taille".
\end{proof}
\langsubsection{Propriétés}{Proprieties} \langsubsection{Propriétés}{Proprieties}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
@ -91,6 +87,10 @@ Chaque application généré de $g_c$ avec $c \in \N^*$ est injective avec $\N$,
Il existe toujours un élément minimum pour n'importe quel sous-ensemble de $\N$. Il existe toujours un élément minimum pour n'importe quel sous-ensemble de $\N$.
\end{theorem_sq} \end{theorem_sq}
\begin{theorem_sq}
$\sum\limits_{i=1}^n i = 1 + 2 + \cdots + n = \frac{n(n+1)}{2}$
\end{theorem_sq}
\langsection{Construction des entiers relatifs $(\Z)$}{Construction of relative numbers} \langsection{Construction des entiers relatifs $(\Z)$}{Construction of relative numbers}
%TODO Complete section %TODO Complete section
@ -106,16 +106,20 @@ $\Z := \{\dots,-3,-2,-1,0,1,2,3,\dots\} = \Union_{n \in \N} n \union \Union_{n \
De manière intuitive, on pourrait croire que cette ensemble est "deux fois la taille" de $\N$ mais on peux démontrer que cela n'est pas le cas. De manière intuitive, on pourrait croire que cette ensemble est "deux fois la taille" de $\N$ mais on peux démontrer que cela n'est pas le cas.
\begin{theorem_sq} \label{theorem:countable_integers} \begin{theorem_sq} \label{theorem:countability_integers}
L'ensemble $\Z$ est dénombrable. L'ensemble $\Z$ est dénombrable.
\end{theorem_sq} \end{theorem_sq}
\begin{proof} \begin{proof}
On peut se convaincre visuellement avec le graphique suivant
\begin{center} \begin{center}
\includegraphics[width=\textwidth]{out/countable_integers.gv.png} \includegraphics[width=\textwidth]{out/countable_integers.gv.png}
\end{center} \end{center}
Plus rigouresement, nous pouvons construit explicitement une fonction injective
$\function{f}{\Z}{\N}$ $\function{f}{\Z}{\N}$
$\functiondef{n}{\begin{cases}n \le 0 & -2n \\ \otherwise & 2n-1 \end{cases}}$ $\functiondef{n}{\begin{cases}n \le 0 & -2n \\ \otherwise & 2n-1 \end{cases}}$
@ -125,9 +129,9 @@ $\functiondef{n}{\begin{cases}n \le 0 & -2n \\ \otherwise & 2n-1 \end{cases}}$
\langsection{Construction des rationnels $(\Q)$}{Construction of rational numbers} \langsection{Construction des rationnels $(\Q)$}{Construction of rational numbers}
%TODO Complete section %TODO Complete section
$p \in \Z, q \in \N, \frac{p}{q}$ $\forall p \in \Z, \forall q \in \N^*, \frac{p}{q} \land PGCD(p,q) = 1$
$PGCD(p,q) := 1$ $\Q := (p,q) = \Z \cartesianProduct \N^*$
\langsubsection{Relations binaries}{Binary relations} \langsubsection{Relations binaries}{Binary relations}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
@ -137,34 +141,120 @@ $\forall (p,q) \in \Q, \forall n \in \N^*, \frac{p}{q} \Leftrightarrow \frac{p \
\langsubsection{Opérateurs}{Operators} \langsubsection{Opérateurs}{Operators}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
$\forall ((p,q), (a,b)) \in \Q, \frac{p}{q} + \frac{a}{b} = \frac{pb + aq}{qb}$ \langsubsubsection{Égalité}{Equality}
$\forall ((p,q), (a,b)) \in \Q, \frac{p}{q} \cdot \frac{a}{b} = \frac{pa}{qb}$
$\forall (p,q) \in \Q, \forall k \in \Z, (\frac{p}{q})^k = \frac{p^k}{q^k}$ $\forall (p,q), (a,b) \in \Q, \frac{p}{q} + \frac{a}{b} := \frac{pb + aq}{qb}$
$\forall (p,q), (a,b) \in \Q, \frac{p}{q} \cdot \frac{a}{b} := \frac{pa}{qb}$
$\implies \forall (p,q) \in \Q, \forall k \in \Z, (\frac{p}{q})^k = \frac{p^k}{q^k}$
$\implies \forall (p,q) \in \Q, \frac{p}{q} = \frac{p}{q}$ L'opérateur est réflective \ref{definition:reflexivity}
L'opérateur est associative \ref{definition:associativity}
$\frac{p}{q} = \frac{m}{n} \land \frac{m}{n} = \frac{a}{b} \Rightarrow \frac{p}{q} = \frac{a}{b}$
\begin{proof}
Let $\forall (p,q), (m,n) \in \Q, \frac{p}{q} = \frac{m}{n} \land \frac{m}{n} = \frac{a}{b}$
$\implies pn = qm \land mb=na$
$\implies pnmb = qmna$
$\implies pmb = qma$
if $m \neq 0$
$\implies pb = qa$
$\implies \frac{p}{q} = \frac{a}{b}$
otherwise
$\implies (pn = 0 \implies p = 0) \land (0 = na \implies a = 0) \implies p = a = 0$
$\implies \frac{p}{q} = \frac{a}{b}$
By proof by cases $\frac{p}{q} = \frac{a}{b}$
\end{proof}
\langsubsection{Dénombrabilité}{Countability} \langsubsection{Dénombrabilité}{Countability}
De manière intuitive, on pourrait croire que cette ensemble n'est pas dénombrable du fait de la nature visiblement différente de cette ensemble, pourtant cela est le cas. De manière intuitive, on pourrait croire que cette ensemble n'est pas dénombrable du fait de la nature visiblement différente de cette ensemble, pourtant cela est le cas.
\begin{theorem_sq} \label{theorem:countable_rationals} \begin{theorem_sq} \label{theorem:countability_rationals}
L'ensemble $\Q$ est dénombrable. L'ensemble $\Q$ est dénombrable.
\end{theorem_sq} \end{theorem_sq}
\begin{proof} \begin{proof}
On peut se convaincre visuellement avec le graphique suivant noté $G^+$
\begin{center} \begin{center}
\includegraphics[width=30em]{out/countable_rationals.gv.png} \includegraphics[width=30em]{out/countable_rationals.gv.png}
\end{center} \end{center}
Nous pouvons construire le même graphique pour les nombres négatifs, noté $G^-$, puis nous pouvons construire une fonction tel que $G^+ \union \{0\} \union G^-$, or une union dénombrable d'ensembles dénombrable est dénombrable.
Plus rigouresement, nous pouvons construit explicitement une fonction injective
$P_i$ sont des nombres premiers. $P_i$ sont des nombres premiers.
$\function{f}{\Q}{\N}$ $\function{f}{\Q}{\N}$
$\functiondef{(p,q)}{P_1^{\frac{p}{\abs{p}} + 1}P_2^pP_3^q}$ $\functiondef{(p,q)}{P_1^{\frac{\frac{p}{\abs{p}} - 1}{2}}P_2^pP_3^q}$
Hors, toutes fonctions injective dans $\N$ est dénombrable donc $\Q$ est dénombrable.
\end{proof} \end{proof}
\langsubsection{Propriétés}{Proprieties}
%TODO Complete subsection
Définissons $\floor{x}$ tel que $x - 1 < \floor{x} \le x < \floor{x} + 1$
\begin{theorem_sq} \label{theorem:repeating_decimals}
Un nombre $x \in \R$ avec des décimales $d$ qui se répéte en $n$ chiffres tel que
$(n,m) \in \N, x = D_1 D_2 D_3 \cdots D_m$ , $\overline{d_1 d_2 \cdots d_n}$
$\equivalence x \in \Q$
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
\impliespart
Supposons un nombre $x \in \R$ avec des décimales $d$ qui se répéte en $n$ chiffres tel que
$(n,m) \in \N, x = D_1 D_2 D_3 \cdots D_m$ , $\overline{d_1 d_2 \cdots d_n}$
$\function{S}{\R}{\Z}$
$Sign(x) = \begin{cases}-1 & x < 0 \\ 1 & x \ge 0\end{cases}$
Posons $z \in \Z$ et $r \in \R$ tel que $z = Sign(x)\floor{\abs{x}}$ et $r = \fractional{x}$ ainsi que $x = z + r$.
$r = 0, \overline{d_1d_2 \cdots d_n}$
$\implies 10^nr = d_1d_2 \cdots d_n, \overline{d_1d_2 \dots d_n}$
$\implies (10^n - 1)r = d_1d_2 \cdots d_n$
$\implies r = \frac{d_1d_2 \cdots d_n}{10^n - 1}$
$\implies r \in \Q \implies z + r \in \Q \implies x \in \Q$
\Limpliespart
Supposons un nombre $x \in \Q$ tel que $p \in Z, q \in N^*, PGCD(p,q) = 1, x = \frac{p}{q}$
Lors d'une longue division on effectue l'opération $r = p \mod{q}$, par définition $0 \ge r < q$, si $r = 0$ alors la séquence de décimales se terminent, sinon il y a $q - 1$ possibilités possibles qui est un nombre fini et donc non répétable à l'infini, $\implies \exists n \in \N, r_n \in \Union_{k \ge 0} r_k$ est donc créer une séquence de décimales qui se répétera.
\end{proof} \end{proof}
\langsection{Construction des réels $(\R)$}{Construction of reals numbers} \langsection{Construction des réels $(\R)$}{Construction of reals numbers}
@ -186,7 +276,7 @@ $\C = (a,b) \in R, a + ib ~= \R $
$i^2 = -1$ $i^2 = -1$
\langsubsection{Table de Cayley}{Multiplication table} \langsubsection{Table de Cayley}{Cayley's table}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
\begin{tabular}{|c||c|c|} \begin{tabular}{|c||c|c|}
@ -224,7 +314,7 @@ $\forall((a,b),(c,d)) \in \C, a + ib \Rel_L c + id := \begin{cases}
Source: \citeannexes{wikipedia_quaternion} Source: \citeannexes{wikipedia_quaternion}
\langsubsection{Table de Cayley}{Multiplication table} \langsubsection{Table de Cayley}{Cayley's table}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
\begin{tabular}{|c||c|c|c|c|} \begin{tabular}{|c||c|c|c|c|}
@ -246,7 +336,7 @@ Source: \citeannexes{wikipedia_quaternion}
Source: \citeannexes{wikipedia_octonion} Source: \citeannexes{wikipedia_octonion}
\langsubsection{Table de multiplication}{Multiplication table} \langsubsection{Table de Cayley}{Cayley's table}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
\begin{tabular}{|c||c|c|c|c|c|c|c|c|} \begin{tabular}{|c||c|c|c|c|c|c|c|c|}
@ -284,7 +374,7 @@ Où $\delta_{ij}$ est le symbole de Kronecker et $\epsilon_{ijk}$ est un tenseur
Source: \citeannexes{wikipedia_sedenion} Source: \citeannexes{wikipedia_sedenion}
\langsubsection{Table de multiplication}{Multiplication table} \langsubsection{Table de Cayley}{Cayley's table}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
\begin{tabular}{|c|c|c|c|} \begin{tabular}{|c|c|c|c|}
@ -320,9 +410,7 @@ Il existe une infinité de nombres premiers.
\lang{Par preuve par contradiction, supposons que le set de nombre premiers set fini.}% \lang{Par preuve par contradiction, supposons que le set de nombre premiers set fini.}%
{By proof by contraction, let suppose that the set of prime numbers is finite.} {By proof by contraction, let suppose that the set of prime numbers is finite.}
$\Pn = \{p | p \in \N^* \land p \text{ est premier}\} = p_0, p_1, \dots p_{n-1}, p_n$ Let $\Pn := \{p | p \in \N^* \land p \text{\lang{ est premier}{ is prime}}\}$ and $\omega := (\prod\limits_{p\in \Pn} p) + 1$
$\omega = (\prod_{p\in \Pn} p) + 1$
$\implies \forall p \in \Pn$, $\lnot(p \divides \omega)$ $\implies \forall p \in \Pn$, $\lnot(p \divides \omega)$

View File

@ -25,11 +25,34 @@ Il existe un ensemble vide notée $\emptyset$.
\langsubsection{Paire}{Pairing} \langsubsection{Paire}{Pairing}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
Source: \citeannexes{wikipedia_ordered_pair}
\langsubsubsection{Définition de Wiener}{Wiener's definition}
$(a,b) := \{\{\{a\}, \emptyset\}, \{b\}\}$
\langsubsubsection{Définition de Hausdorff}{Hausdorff's definition}
$(a,b) := \{\{a, 1\}, \{b,2\}\}$ where $a \ne 1 \land b \ne 2$
\langsubsubsection{Définition de Kuratowski}{Kuratowski's definition}
\begin{definition_sq} \label{definition:ordered_pair}
$(a,b)_K := \{\{a\}, \{a,b\}\}$
\end{definition_sq}
\langsubsection{Réunion}{Union} \langsubsection{Réunion}{Union}
%TODO Complete section
Unite all elements of two given sets into one. Unite all elements of two given sets into one.
\begin{definition_sq} \label{definition:set_union}
$A \union B := \{x | (x \in A \lor x \in B)\}$
\end{definition_sq}
Pour des ensembles finis : $\forall E,F \in \Cat(\Set), \card{E \union F} = \card{E} + \card{F} - \card{E \intersection F}$
Example :
$n,m \in \N$ $n,m \in \N$
$A := \{a_0, \cdots, a_n\}$ $A := \{a_0, \cdots, a_n\}$
@ -52,28 +75,81 @@ For a set $S$ such that $\card{S} = n \implies \card{\mathbf{P}(S)} = 2^n$
\langsubsection{Choix}{Choice} \langsubsection{Choix}{Choice}
%TODO Complete subsection %TODO Complete subsection
\begin{definition_sq} \label{definition:set_axiom_of_choice}
For any set $X$ of nonempty sets, there exists a choice function $f$ that is defined on $X$ and maps each set of $X$ to an element of that set i.e.
$$\forall X [\emptyset \notin X \implies \exists \function{f}{X}{\Union_{A \in X} A \quad \forall A \in X(f(A) \in A)}]$$
\end{definition_sq}
\begin{theorem_sq} \label{theorem:ac_implies_lem}
The axiom of choice implies the law of excluding middle.
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
Assume that $0 \ne 1$ (or any two elements that are not equal), Let $\Omega := \{0, 1\}$, $p \in \mathbf{Prop}$
$A := \{ x \in \Omega | x = 0 \lor p \}$
$B := \{ y \in \Omega | y = 1 \lor p \}$
$\implies 0 \in A \land 1 \in B$
$X := \{ A, B \}$, by definition $\Union X = \Omega$
By the axiom of choice $\implies \exists \function{f}{X}{\Omega}$
Using this function there are 4 cases:
\begin{enumerate}[(1)]
\item $f(A) = f(B) = 0 \implies 0 \in B$ but $((0 = 1) \lor p \implies \top) \implies p$
\item $f(A) = f(B) = 1$ Same reasoning as (1) $\implies p$ % TODO Replace with local labeling and reference
\item $f(A) \neq f(B) = 0 \implies A \neq B$ but $p \implies A = B = \Omega$ (contrapositive of (1) and (2)) $\implies \lnot p$
\item $f(A) \neq f(B) = 1$ Same reasoning as (3) $\implies \lnot p$
\end{enumerate}
So by proof by cases $(p \lor \lnot p)$ which is the law of excluded middle \ref{definition:law_excluding_middle}.
\end{proof}
\section{Intersection} \section{Intersection}
Unite all common elements of two given sets into one. Unite all common elements of two given sets into one.
$n,m,i \in \N$ \begin{definition_sq} \label{definition:set_intersection}
$A \intersection B := \{x | (x \in A \land x \in B)\}$
\end{definition_sq}
$A = \{a_0, \cdots, a_n, c_0, \cdots, c_n\}$ Pour des ensembles finis : $\forall E,F \in \Cat(\Set), \card{E \intersection F} = \card{E} - \card{F} + \card{E \union F}$
$B = \{b_0, \cdots, b_m, c_0, \cdots, c_n\}$ Example :
$A \cap B = \{c_0, \cdots, c_n\}$ $n,m \in \N$
$A := \{a_0, \cdots, a_n, c_0, \cdots, c_n\}$
$B := \{b_0, \cdots, b_m, c_0, \cdots, c_n\}$
$A \intersection B = \{c_0, \cdots, c_n\}$
\langsection{Différence des sets}{Set difference} \langsection{Différence des sets}{Set difference}
%TODO Complete section %TODO Complete section
Exclude elements of a set from a set
\begin{definition_sq} \label{definition:set_difference}
$A \setminus B := \{x | (x \in A \land x \notin B)\}$
\end{definition_sq}
Pour des ensembles finis : $\forall E,F \in \Cat(\Set), \card{E \setminus F} = \card{E} - \card{E \intersection F}$
\langsection{Fonction}{Function} \langsection{Fonction}{Function}
Source: \citeannexes{wikipedia_function_mathematics} Source: \citeannexes{wikipedia_function_mathematics}
\begin{definition_sq} \label{definition:set_function}
Une fonction $f$ est un tuple d'un domaine \citeannexes{wikipedia_domain_function} $A$ et un codomaine \citeannexes{wikipedia_codomain} $B$. Une fonction $f$ est un tuple d'un domaine \citeannexes{wikipedia_domain_function} $A$ et un codomaine \citeannexes{wikipedia_codomain} $B$.
\end{definition_sq}
If the domain is the same as the codomain then the function is an endormorphsim \ref{definition:endomorphism} applied on set theory \ref{set_theory}. If the domain is the same as the codomain then the function is an endormorphsim \ref{definition:endomorphism} applied the category \ref{definition:category} of sets \ref{set_theory}.
\subsection{Notation} \subsection{Notation}
@ -81,22 +157,28 @@ $\functiondef{A}{B}$
$\function{f}{x}{f(x)}$ $\function{f}{x}{f(x)}$
\langsubsection{Injectivité}{Injectivity} \label{definition:injective} \langsubsection{Injectivité}{Injectivity}
Source: \citeannexes{wikipedia_injective_function} Source: \citeannexes{wikipedia_injective_function}
\begin{definition_sq} \label{definition:injective}
Une fonction $f$ de $E$ dans $F$ est dite \textbf{injective} si, et seulement si, $\forall (a,b) \in E, f(a) = f(b) \Rightarrow a = b$. Une fonction $f$ de $E$ dans $F$ est dite \textbf{injective} si, et seulement si, $\forall (a,b) \in E, f(a) = f(b) \Rightarrow a = b$.
\end{definition_sq}
\langsubsection{Surjectivité}{Surjectivity} \label{definition:surjective} \langsubsection{Surjectivité}{Surjectivity}
Source: \citeannexes{wikipedia_surjective_function} Source: \citeannexes{wikipedia_surjective_function}
\begin{definition_sq} \label{definition:surjective}
Une fonction $f$ de $E$ dans $F$ est dite \textbf{surjective} si, et seulement si, $\forall y \in F, \exists x \in E : y = f(x)$. Une fonction $f$ de $E$ dans $F$ est dite \textbf{surjective} si, et seulement si, $\forall y \in F, \exists x \in E : y = f(x)$.
\end{definition_sq}
\langsubsection{Bijectivité}{Bijectivity} \langsubsection{Bijectivité}{Bijectivity}
Source: \citeannexes{wikipedia_bijection} \label{definition:bijection} Source: \citeannexes{wikipedia_bijection}
\begin{definition_sq} \label{definition:bijection}
Une fonction $f$ de $E$ dans $F$ est dite \textbf{bijective} si, et seulement si, elle est à la fois injective \ref{definition:injective} et surjective \ref{definition:surjective} ou $\forall y \in F, \exists! x \in E : y = f(x)$. Une fonction $f$ de $E$ dans $F$ est dite \textbf{bijective} si, et seulement si, elle est à la fois injective \ref{definition:injective} et surjective \ref{definition:surjective} ou $\forall y \in F, \exists! x \in E : y = f(x)$.
\end{definition_sq}
Every bijection is an isomorphism \ref{definition:isomorphism} applied on set theory \ref{set_theory}. Every bijection is an isomorphism \ref{definition:isomorphism} applied on the category \ref{definition:category} of sets \ref{set_theory}.

View File

@ -3,23 +3,45 @@
La topologie traite de l'étude des applications continues. La topologie traite de l'étude des applications continues.
\langsection{Espaces vectoriels normés en dimension fini}{Vector spaces in finite dimensions} \langsection{Espaces topologique}{Topologic spaces}
A metric space is a set $E$ with a topology $\tau_E$ noted $(E,\tau_E)$.
\langsubsection{Axiomes}{Axioms}
\begin{itemize}
\item{$\{\emptyset, E\} \subseteq \tau_E$}
\item{Every union of open of $E$ is open, therefore in $\tau_E$ i.e. $\Union\limits_{F \in \powerset{E}}^{n \in \N^* \lor \infty} \in \tau_E$}
\item{Every finite intersection of open of $E$ is open, therefore in $\tau_E$ i.e. $\Intersection\limits_{F \in \powerset{E}}^{n \in \N^*} \in \tau_E$}
\end{itemize}
\langsection{Espaces métrique}{Metric spaces}
\begin{definition_sq} \label{definition:metric_space}
A metric space is a set $E$ with a distance function $\function{d}{E^2}{\R_+}$ noted $(E,d)$ satisfaing the following axioms :
\begin{itemize}
\item{$\forall x,y \in E, d(x,y) = 0 \equivalence x = y$}
\item{Symetry: $\forall x,y \in E, d(x,y) = d(y,x)$}
\item{Triangular inegality: $\forall x,y,z \in E, d(x,y) \le d(x,z) + d(z,y)$}
\end{itemize}
\end{definition_sq}
\langsubsection{Espaces vectoriels normés en dimension fini}{Vector spaces in finite dimensions}
Dans cette section, $E$ sera un $\R$-espace vectoriel. Dans cette section, $E$ sera un $\R$-espace vectoriel.
\langsubsection{Normes}{Norms} \langsubsubsection{Normes}{Norms}
Une norme sur $E$ est une application continue qui vérifie certaines propriétés. Une norme sur $E$ est une application continue qui vérifie certaines propriétés.
\smallskip \smallskip
$\function{\norm{.}}{E}{\R}$ $\function{\norm{.}}{E}{\R_+}$
\langsubsubsection{Axiomes}{Axioms} \langsubsubsubsection{Axiomes}{Axioms}
\begin{itemize} \begin{itemize}
\item{$\forall x \in E, \norm{x} \ge 0$} \item{$\norm{x} = 0 \equivalence x = 0$}
\item{$\norm{x} \equivalence x = 0$}
\item{$\forall \lambda \in \R, \norm{\lambda x} = \abs{\lambda}\norm{x}$} \item{$\forall \lambda \in \R, \norm{\lambda x} = \abs{\lambda}\norm{x}$}
\item{$\forall(x,y) \in E, \norm{x + y} \le \norm{x} + \norm{y}$} (inégalité triangulaire) \item{$\forall(x,y) \in E, \norm{x + y} \le \norm{x} + \norm{y}$} (inégalité triangulaire)
\end{itemize} \end{itemize}
@ -28,14 +50,14 @@ $\function{\norm{.}}{E}{\R}$
On appellera $(E,\norm{.})$ un \textbf{espace vectoriel normé}. On appellera $(E,\norm{.})$ un \textbf{espace vectoriel normé}.
\langsubsubsection{Exemples}{Examples} \langsubsubsubsection{Exemples}{Examples}
$n \in \N^*, E = \R^n$ $n \in \N^*, E = \R^n$
\begin{itemize} \begin{itemize}
\item{$\norm{x}_1 = \sum\limits_{i=0}^n \abs{x_i}$} \item{$\norm{x}_1 = \sum\limits_{i = 1}^n \abs{x_i}$}
\item{$\norm{x}_2 = \sqrt{\sum\limits_{i=0}^n x^2_i}$} \item{$\norm{x}_2 = \sqrt{\sum\limits_{i = 1}^n x^2_i}$}
\item{$\norm{x}_\infty = \max\{\abs{x_0}, \dots, \abs{x_n}\}$} \item{$\norm{x}_\infty = \max\{\abs{x_1}, \dots, \abs{x_n}\}$}
\item{$E = R_n[X], \norm{P} = \int_0^1 \abs{P(x)}dx$} \item{$E = R_n[X], \norm{P} = \int_0^1 \abs{P(x)}dx$}
\item{$m \in \N^*, E = \mathcal{L}(R^n, R^m), \norm{\phi} = \max\{\norm{\phi(e_i)}_\infty, i \subseteq N^*\}$} ($e_i :=$ base canonique de $\R^n$) \item{$m \in \N^*, E = \mathcal{L}(R^n, R^m), \norm{\phi} = \max\{\norm{\phi(e_i)}_\infty, i \subseteq N^*\}$} ($e_i :=$ base canonique de $\R^n$)
\item{Avec $(E,\norm{.}_E)$ et $(F,\norm{.}_F)$, on définit la \textbf{norme produit} $\norm{E \times F}$ sur $E \times F$ par $u \in E, v \in F, \norm{(u,v)}_{E \times F} = \norm{u}_E + \norm{v}_F$} \item{Avec $(E,\norm{.}_E)$ et $(F,\norm{.}_F)$, on définit la \textbf{norme produit} $\norm{E \times F}$ sur $E \times F$ par $u \in E, v \in F, \norm{(u,v)}_{E \times F} = \norm{u}_E + \norm{v}_F$}
@ -81,176 +103,219 @@ Une norme sur un espace vectoriel permet de définir la notion de limite. Elle e
Soit \suite{x} une suite d'éléments d'un espaces vectoriel normé $(E, \norm{.})$. Soit \suite{x} une suite d'éléments d'un espaces vectoriel normé $(E, \norm{.})$.
On dit que \suite{x} \textit{converge} vers une limite $l \in E$, et l'on note $\lim(x_n) = l$ ou $x_n \rightarrow l$ si $\forall \epsilon \in \R_+^*, \exists n_0 \in \N, \suchas n > n_0 \implies x_n \in B(l,\epsilon)$ On dit que \suite{x} \textit{converge} vers une limite $l \in E$, et l'on note $\lim\limits{x_n} = l$ ou $x_n \to l$ si $\forall \epsilon \in \R_+^*, \exists n_0 \in \N, \suchas n > n_0 \implies x_n \in B(l,\epsilon)$
\subsection{Application} \subsection{Application}
Soit $(E, \norm{.}_E)$, $(F, \norm{.}_F)$, $A \subset E$, $\function{f}{A}{F}$, $t,x \in A$ et $l \in F$. Soit $(E, \norm{.}_E)$, $(F, \norm{.}_F)$, $A \subset E$, $\function{f}{A}{F}$, $t,x \in A$ et $l \in F$.
On dit que \textit{$f(t)$ tend vers $l$ quand $t$ tend vers $x$}, et l'on note $\lim_{t\rightarrow x}f(t) = l$ si $\forall \epsilon \in \R_+^*, \exists \delta \in \R_+^*, \suchas t \in B_E(x, \delta) \implies f(t) \in B_F(l, \epsilon)$ On dit que \textit{$f(t)$ tend vers $l$ quand $t$ tend vers $x$}, et l'on note $\lim\limits_{t \to x}f(t) = l$ si $\forall \epsilon \in \R_+^*, \exists \delta \in \R_+^*, \suchas t \in B_E(x, \delta) \implies f(t) \in B_F(l, \epsilon)$
\langsection{Transitivité}{Transitivity}
Source: \citeannexes{scholarpedia_topological_transitivity}
\section{Devoir Maison 1 : Topologie des espaces vectoriels normés} \begin{definition_sq}
Un endomorphisme continue d'un espace topologique $(E, \tau_E)$ est dit \textbf{topologiquement transitif} si pour tout paire d'ouverts non-vide $U, V \subseteq E$ il existe $n \in \N$ tel que $f^n(U) \intersection V \ne \emptyset$.
\subsection{Exercice 1}
Soit $(E, \norm{.})$ un espace vectoriel normé et \suite{x} une suite déléments de $E$ qui converge vers $l \in E$.
\subsubsection{1.a} \label{sec:ex1a}
Montrer que toute sous-suite de $(x_n)_{n \in \N}$ converge vers $l$.
\\
Soit $\epsilon > 0$, comme $\lim\limits_{n \to +\infty} x_n = l$
$\implies \exists n_0 \in \N$ tel que $\forall x \ge n_0$, $x_n \in \mathbb{B}(l, \epsilon)$
\\
Soit la fonction extractrice $\phi$ tel que
$\phi : \N \rightarrow \N$, $\forall n \in \N$, $\phi(n) > n$
\\
Et soit la sous-suite \suite{u} tel que $x_n = u_{\phi(n)}$
$\implies \exists n_0 \in \N$ tel que $\forall u \ge n_0$, $u_{\phi(n)} \in \mathbb{B}(l,\epsilon)$
$\implies \forall n \ge n_0$, $\phi(n) > n > n_0$
$\implies \forall n \ge n_0$, $u_{\phi(n)} \in \mathbb{B}(l, \epsilon)$
$\implies (u_n)$, sous-suite de $(x_n)$, $\lim\limits_{n \to +\infty} x_n = l$.
Par unicité de la limite nous pouvons conclure.
\begin{theorem_sq} \label{theorem_1}
Toute sous-suites (ou suites extraite) d'un suite convergente vers $l \in E$ converge vers $l$.
\end{theorem_sq}
\subsubsection{1.b} \label{sec:ex1b}
Montrer que lensemble $\{x_n, n \in \N\}$ est borné.
\\
Sachant que $(x_n) \in E$ converge vers $l \in E \land \epsilon > 0$.
$\equivalence \exists y \in E$ tel que $\{\forall n \in \N, x_n, l\} \subset \bar{\mathbb{B}}(y, \epsilon) \subset E$.
$\equivalence (x_n)$ est fermée.
\begin{theorem_sq} \label{theorem_2}
Toute suites \suite{x} d'élements de $(E, \norm{.})$ qui converge en $l \in E$ est fermée.
\end{theorem_sq}
\subsection{Exercice 2}
Soit $(E, \norm{.})$ un espace vectoriel normé et $K \subset E$ un sous-ensemble.
Montrer que $K$ est compact si et seulement si tout sous-ensemble infini $Z \subset K$ possède un point daccumulation dans $K$.
\begin{definition_sq}[cf Cours 1.4.1]
Un sous ensemble K dun espace vectoriel normé $(E, \norm{.})$ est dit compact si toute suite déléments de $K$ admet une sous-suite qui converge dans $K$.
\end{definition_sq} \end{definition_sq}
\begin{lemme_sq} \langsection{Adhérence}{Closure}
$K$ est compact $\implies K$ possède un point d'accumulation.
\end{lemme_sq}
$K$ est compact \begin{definition_sq}
\\ Un point $x$ d'un espace métrique $(E,d)$ \textbf{adhère} à une partie de $A$ de $E$ si tout voisinage de $x$ rencontre $A$ i.e.
$$A \subseteq E, x \in E, \forall \epsilon > 0, \B(x, \epsilon) \intersection A \ne \emptyset$$
\end{definition_sq}
Soit $\epsilon > 0 \land X = \{x_n, \forall n \in \N \} \land X \subset K$ \begin{definition_sq}
L'adhérence $\closure{A}$ de $A$ est l'ensemble des points adhérent de $A$.
\end{definition_sq}
$\implies \exists l \in K$ tel que $\lim\limits_{n \to +\infty} x_n = l \in \mathbb{B}(l, \epsilon) \subset K$ \begin{prop_sq} \label{proposition:closure_is_smallest_closed}
Soit $A$ une partie de $(E, d)$ un espace métrique. Alors l'adhérence $\closure{A}$ de $A$ est la plus petite (au sens de l'inclusion) partie fermée de $E$ contenant $A$. En particulier si $A$ est fermée alors $\closure{A} = A$.
$\implies \exists y \in K$ tel que $\forall x_n \in \mathbb{B}(y, \epsilon)$ \end{prop_sq}
$\implies l$ est un point d'accumulation de $(u_n) \in K$
$\implies K$ possède un point d'accumulation
\begin{lemme_sq}
$K$ possède un point d'accumulation. $\implies K$ est compact.
\end{lemme_sq}
Soit $X = \{x_n, \forall n \in \N \} \land X \subset K$
\paragraph{Si $X$ est fini}
$\implies \exists l \in X$ tel que $ \forall n \in \N, x_n = l$ une infinité de solution ayant la même valeur.
$\implies X$ possède un point d'accumulation et $X \subset K$
$\implies K$ possède un point d'accumulation
\paragraph{Si $X$ est infini}
$\implies \exists l \in X$ tel que $ \forall n \in \N, x_n = l_n$
En fixant $l \in X$,
$\implies$ $X$ possède un point d'accumulation tel que $l \in X \subset K$
$\implies K$ possède un point d'accumulation
\begin{theorem_sq}
$K \subset (E, \norm{.})$, $Z \subset K$ pour $Z$ tout sous-ensemble infini possède un point d'accumulation dans $K \equivalence K$ est compact.
\end{theorem_sq}
\subsection{Exercice 3}
Soit $K \subset R$ un compact non-vide. Montrer que $K$ possède un maximum et un minimum.
Soit \suite{x} des éléments de $K$ qui converge vers $l \in K$
Selon le \textbf{Théorème \ref{theorem_1}} et \textbf{\ref{theorem_2}}, toute suite d'éléments qui converge dans $K$ est bornée
$\implies$ $K$ possède au moins un majorant et au moins un minorant et ils sont inclus dans $K$
$\implies$ $K$ possède un maximum défini comme le plus petit des majorants et un minimum comme le plus petit des minorants.
\begin{theorem_sq}
Si $K \subset R$ un compact non vide, alors $K$ possède un maximum et un minimum.
\end{theorem_sq}
\subsection{Exercice 4}
Soit $E$ un espace vectoriel normé et $(x_n)_{n \in \N}$ une suite déléments de $E$. On dit que $(x_n)_{n \in \N}$ est \textit{une suite de Cauchy} si
$$\forall \epsilon > 0 , \exists N \in \N , \forall n_1, n_2 \ge N , \norm{x_{n_1} - x_{n_2} } \le \epsilon$$
Montrer quune suite est de Cauchy si et seulement si elle est convergente (on dit que $E$ est \textit{complet}).
\\
\begin{lemme_sq}
Si une suite est de Cauchy $\implies$ la suite est convergente.
\end{lemme_sq}
\begin{proof} \begin{proof}
% TODO Complete proof
En démontrant par contraposé, soit \suite{x} $\in E$ qui ne converge pas.
$\implies \forall l \in E$, $\exists \epsilon > 0$ tel que $\forall N \in \N$,$\exists n \in \N$, $n \ge N$, $x_n \notin \mathbb{B}(l, \epsilon)$
$\implies \forall \epsilon > 0$, $\exists N \in \N$, $\forall i,j \in \N$, $i \le N \land j \le N$, $\norm{x_i - x_j} > \epsilon$
$\implies$ La suite $(x_n)$ n'est pas de Cauchy.
\end{proof} \end{proof}
\begin{lemme_sq} \begin{theorem_sq} \label{theorem:subset_implies_closure}
Si une suite est convergente $\implies$ la suite est de Cauchy. Soit $A$,$B$ deux espaces topologique.
\end{lemme_sq} $$A \subseteq B \implies \closure{A} \subseteq \closure{B}$$
\end{theorem_sq}
\begin{proof} \begin{proof}
Soit $A$,$B$ deux espaces topologique et $A \subseteq B$.
Soit \suite{x} $\lim\limits_{n \to +\infty} x_n = l$ Comme $B \subseteq \closure{B}$ par \ref{proposition:closure_is_smallest_closed} et par transitivité de la relation "$\subseteq$" $\implies A \subseteq \closure{B}$ mais comme $\closure{A}$ est le plus petit fermé (au sens de l'intersection) qui contient $A$ alors $\closure{A} \subseteq \closure{B}$.
$\implies \forall \epsilon > 0,$ $\exists N,n \in \N$ tel que $x_n \in \mathbb{B}(l, \frac{\epsilon}{2})$
$\implies \forall i,j \in \N \le N$, $x_i \in \mathbb{B}(\epsilon, \frac{\epsilon}{2}) \land x_j \in \mathbb{B}(\epsilon, \frac{\epsilon}{2})$
$\implies \norm{x_i - x_j} < \epsilon$
$\implies (x_n)$ est une suite de Cauchy.
\end{proof} \end{proof}
\begin{theorem_sq} \begin{theorem_sq}
Pour une suite \suite{x} donnée : $(x_n)$ est de Cauchy $\equivalence$ $(x_n)$ est convergente. Soit $A$,$B$ deux espaces topologique.
$$\closure{A \intersection B} \subseteq \closure{A} \intersection \closure{B}$$
\end{theorem_sq} \end{theorem_sq}
\begin{proof}
Soit $A$,$B$ deux espaces topologique. Posons $A \intersection B \subseteq A$ par \ref{theorem:subset_implies_closure} $\implies \closure{A \intersection B} \subseteq \closure{A}$ et respectivement pour $B$, $\closure{A \intersection B} \subseteq \closure{B}$, et en faisant l'intersection de deux, cela donne $\closure{A \intersection B} \subseteq \closure{A} \intersection \closure{B}$.
\end{proof}
\begin{theorem_sq}
Soit $A$,$B$ deux espaces topologique.
$$\closure{A \union B} = \closure{A} \union \closure{B}$$
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
\subseteqpart
Soit $A$,$B$ deux espaces topologique. Posons $A \union B \subseteq A$ par \ref{theorem:subset_implies_closure} $\implies \closure{A \union B} \subseteq \closure{A}$ et respectivement pour $B$, $\closure{A \union B} \subseteq \closure{B}$, et en faisant l'union de deux, cela donne $\closure{A \union B} \subseteq \closure{A} \union \closure{B}$.
\Lsubseteqpart
Sachant que $A \subseteq \closure{A} \land B \subseteq \closure{B}$ par \ref{proposition:closure_is_smallest_closed} en faisait l'union des deux cela donne $A \union B \subseteq \closure{A} \union \closure{B}$, or $\closure{A} \union \closure{B} \equivalence E\setminus\closure{A} \intersection E\setminus\closure{B}$, il s'agit d'une intersection finie d'ouverts donc $\closure{A} \union \closure{B}$ est fermé donc par \ref{proposition:closure_is_smallest_closed} $\implies \closure{A \union B} \subseteq \closure{A} \union \closure{B}$.
$(\closure{A \union B} \subseteq \closure{A} \union \closure{B}) \land (\closure{A \union B} \supseteq \closure{A} \union \closure{B}) \implies \closure{A \union B} = \closure{A} \union \closure{B}$
\end{proof}
\langsection{Complétude}{Completeness}
\begin{definition_sq}
Un espace métrique $(E, d)$ est dit \textbf{complet} si toutes les suites de Cauchy \ref{definition:cauchy_sequence} de $E$ sont des suites convergente \ref{definition:convergence_sequence}.
\end{definition_sq}
\langsubsection{Théorème des points fixe (Théoreme de Picard)}{Fixed-point theorem (Picard's theorem)}
\begin{proof}
Soit $(E, d)$ un espace métrique \ref{definition:metric_space} et $\phi$ un endomorphisme \ref{definition:endomorphism} contractant i.e.
$$\function{\phi}{E}{E}$$
$$\exists k \in [0, 1[ \subset \R_+, \forall x,y \in E, d(\phi(x),\phi(y)) \le k \cdot d(x,y)$$
Soit $x_0 \in E$ et définisons une suite \suite{x} $\subseteq E$ tel que $x_n := \phi(x_{n - 1})$.
Par induction sur $n$ montrons la proposition $(h_n)$ définie comme $d(x_{n + 1}, x_n) \le k^n \cdot d(x_1, x_0)$
Comme cas initial prenons $n = 1$.
Par définition de la suite \suite{x}.
$$d(x_2, x_1) = d(\phi(x_1), \phi(x_0))$$
Par définition de la fonction $\phi$.
$$\implies d(\phi(x_1), \phi(x_0)) \le k \cdot d(x_1, x_0)$$
Cela montre le cas initial $n = 1$, posons l'hypothése d'induction $d(x_{n + 1}, x_n) \le k^n \cdot d(x_1, x_0)$ et montrons l'héréditée $n + 1$
Par définition de la suite \suite{x}.
$$d(x_{n + 2}, x_{n + 1}) = d(\phi(x_{n + 1}), \phi(x_n))$$
Par définition de la fonction $\phi$.
$$\implies d(\phi(x_{n + 1}), \phi(x_n)) \le k \cdot d(x_{n + 1}, x_n)$$
Par l'hypothése d'induction.
$$\implies d(\phi(x_{n + 1}), \phi(x_n)) \le k^n \cdot k \cdot d(x_1, x_0) = k^{n + 1} \cdot d(x_1, x_0)$$
Ce qui conclut l'induction et prouve $(h_n)$. Maintenant montrons que \suite{x} est une suite de Cauchy \ref{definition:cauchy_sequence}.
Soit $m,n \in \N$ tel que $m > n$.
Par inégalité triangulaire
$$d(x_m, x_n) \le \sum\limits_{i = 0}^{m - n - 1} d(x_i, x_{i - 1})$$
Par ($h_n$)
$$\implies \sum\limits_{i = 1}^{m - n - 1} d(x_i, x_{i - 1}) \le \sum\limits_{i = 0}^{m - n - 1} k^{n+i}d(x_1, x_0) \le k^n \cdot d(x_1, x_0) \sum\limits_{i = 0}^{+\infty}k^i$$
On reconnaît une série géométrique
$$\implies k^n \cdot d(x_1, x_0) \sum\limits_{i = 0}^{+\infty}k^i = k^n \cdot d(x_1, x_0) \left( \frac{1}{1 - k} \right)$$
Posons $\epsilon \in \R_+^*$, comme $\abs{k} < 1 \implies \exists N \in \N, k^{N+m} \le \frac{\epsilon (1 - k)}{d(x_1, x_0)}$.
$$\implies d(x_m, x_n) \le k^n \cdot d(x_1, x_0) \left( \frac{1}{1 - k} \right) \le d(x_1, x_0) \frac{1}{1 - k} \left( \frac{\epsilon (1 - k)}{d(x_1, x_0)} \right) = \epsilon$$
La suite \suite{x} est donc de Cauchy.
\end{proof}
\langsection{Séparation}{Separation}
\begin{definition_sq} \label{definition:separated_space}
Un espace topologique est dit séparés si pour tous points distincts $x, y \in E$ il existe des ouverts disjoints $U_x, U_y \subseteq E$ tels que $x \in U_x$ et $y \in U_y$.
\end{definition_sq}
\begin{theorem_sq}
Tout les un espaces métrique sont séparés.
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
Soit $(E, d)$ un espace métrique non vide et $x,y \in E \land x \ne y$ $\implies d(x, y) \ne 0$.
Soit $r := d(x, y)$ ainsi que les boules ouvertes $B_x := \B(x, \frac{r}{2})$ et $B_y := \B(y, \frac{r}{2})$, par construction de $B_x$ et $B_y$ i.e. $\frac{r}{2} < r \implies y \notin B_x \land x \notin B_y$.
Soit $z \in B_x \intersection B_y \equivalence [ d(x, z) < \frac{r}{2} \land d(y, z) < \frac{r}{2} ] \equivalence r > r$
Cette proposition étant toujours fausse $B_x \intersection B_y = \emptyset$.
\end{proof}
\begin{theorem_sq}
Tout les singletons d'un espace métrique sont fermés.
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
Soit $(E, d)$ un espace métrique non vide et $x,y \in E \land x \ne y$
$\implies d(x, y) \ne 0$. Soit $r := d(x, y)$ ainsi que $B_x := \B(x, \frac{r}{2})$ et $B_y := \B(y, \frac{r}{2})$ par construction de $B_x$ et $B_y$ i.e. $\frac{r}{2} < r \implies y \notin B_x \land x \notin B_y$.
$z \in B_x \intersection B_y \equivalence [ d(x, z) < \frac{r}{2} \land d(y, z) < \frac{r}{2} ] \equivalence r > r$
Cette proposition étant toujours fausse $B_x \intersection B_y = \emptyset$, les singletons de $E$ sont donc séparés.
\end{proof}
\langsection{Compacité}{Compactness}
\begin{definition_sq}
Un espace topologique $E$ est \textbf{compact} si $E$ est séparé \ref{definition:separated_space} et si tout recouvrement de $E$ par des ouverts contient un recouvrement fini de $E$ i.e. si $E = \Union\limits_{i \in I} U_i$ avec les $U_i$ ouverts, alors il existe une partie finie $V := \{i_1, i_2, \cdots, i_n\}$ de $I$ tel que $E = \Union\limits_{v \in V} v$
\end{definition_sq}
\langsection{Connexité}{Connectness}
\begin{definition_sq}
Un espace topologique $E$ est \textbf{connexe par arcs} si pour tout $(x, y) \in E^2$, il existe une application continu $\function{\gamma}{[0, 1]}{E}$ tel que $\gamma(0) = x$ et $\gamma(1) = y$.
\end{definition_sq}
\begin{definition_sq}
Un espace topologique $E$ est \textbf{totalement discontinu} si ces composantes connexes sont des singletons.
\end{definition_sq}
\begin{theorem_sq}
$\Z$ est totalement discontinu.
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
Posons $\left (\Union\limits_{n \in \Z} \left]n - 1/2, n + 1/2 \right[\right) \intersection \Z = \Z$.
Chacun de ces intervalles non vides de $\R$ est ouvert et deux à deux disjoints.
Cela implique qu'aucun élément de $\Z$ ne peut être dans la même composante connexe et donc $\Z$ est totalement discontinu.
\end{proof}
\begin{theorem_sq}
$\Q$ est totalement discontinu.
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
Soit $(a,b) \in \Q^2$ tel que $a < b$.
Comme les irrationnels sont denses dans $\R$, il existe $x \in \R \setminus \Q$ tel que $a < x < b$.
De cela, nous pouvons construire les intervalles de $\R$ ouverts $L := \left]-\infty, x \right[$ et $R := \left]x, +\infty \right[$.
Comme $(L \union R) \intersection \Q = \Q$.
Cela montre qu'aucun rationnel ne peut être dans la même composante connexe et donc $\Q$ est totalement discontinu.
\end{proof}
\begin{theorem_sq}
L'ensemble de Cantor est totalement discontinu.
\end{theorem_sq}
\begin{proof}
L'ensemble de Cantor $C$ peut être défini à l'aide de la suite \suite{C} tel que $C_0 := [0, 1] \subset \R$ et $C_n := \Union\limits_{k = 0}^{3^{n - 1}} \left[ \frac{2k}{3^n}, \frac{2k + 1}{3^n} \right]$ ainsi, nous pouvons définir $C := \Intersection\limits_{n = 0}^\infty C_n$.
Remarquons que $C \subset [0, 1] \subset \R$ et qu'à chaque itération sur $n$ nous divisons l'intervalle $C_n$ en trois intervalles disjoints de longueur $3^{-n}$ en retirant l'intervalle du milieu.
Cela implique que $C_n$ devient discontinu à l'itération $C_{n + 1}$, par induction sur $n$, aucun intervalle de $C$ n'est connecté, sauf que les bornes, elles, ne sont jamais retirées, donc $C$ est habité et il s'agit de ces seules composantes connexes à chaque itération.
On en conclut que l'ensemble de Cantor est totalement discontinu.
\end{proof}

View File

@ -1,4 +1,4 @@
digraph denumberabilityIntegers { digraph countabilityIntegers {
node [shape = plaintext, fontcolor = White, fontsize = 30]; node [shape = plaintext, fontcolor = White, fontsize = 30];
rankdir = LR; rankdir = LR;
bgcolor = None; bgcolor = None;

View File

@ -1,4 +1,4 @@
digraph denumberabilityRationals { digraph countabilityRationals {
node [shape = plaintext, fontcolor = White, fontsize = 15]; node [shape = plaintext, fontcolor = White, fontsize = 15];
rankdir = LR; rankdir = LR;
bgcolor = None; bgcolor = None;

View File

@ -81,6 +81,7 @@ De de manière honteusement démagogique, je vous remercie tout lecteurs de ce n
\input{contents/fourier} \input{contents/fourier}
\input{contents/topology} \input{contents/topology}
\input{contents/topology_dm1} \input{contents/topology_dm1}
\input{contents/dynamic_systems}
\input{contents/category_theory} \input{contents/category_theory}
\input{contents/GaussianParadigm} \input{contents/GaussianParadigm}
\input{contents/music_theory} \input{contents/music_theory}

View File

@ -377,3 +377,7 @@
title = {Critère de Dirichlet}, title = {Critère de Dirichlet},
url = {https://www.bibmath.net/dico/index.php?action=affiche\&quoi=./d/dirichletcritere.html} url = {https://www.bibmath.net/dico/index.php?action=affiche\&quoi=./d/dirichletcritere.html}
} }
@online{scholarpedia_topological_transitivity,
title = {Topological transitivity - Scholarpedia},
url = {http://www.scholarpedia.org/article/Topological\_transitivity}
}