\langchapter{Topologie}{Topology} %TODO Complete chapter La topologie traite de l'étude des applications continues. \langsection{Espaces topologique}{Topological spaces} \begin{definition_sq} \label {definition:topological_space} \lang{Un espace topologique est un ensemble $E$ avec une topologie $\tau_E$ noté comme une paire $(E, \tau_E)$ vérifiant les axiomes suivants}% {A topology space is a set $E$ with a topology $\tau_E$ noted as a pair $(E,\tau_E)$ satisfying the following axioms} : \begin{itemize} \item{$\{\emptyset, E\} \subseteq \tau_E$} \item{Every union of open of $E$ is open, therefore in $\tau_E$ i.e. $\Union\limits_{F \in \powerset{E}}^{n \in \N^* \lor \infty} \in \tau_E$} \item{Every finite intersection of open of $E$ is open, therefore in $\tau_E$ i.e. $\Intersection\limits_{F \in \powerset{E}}^{n \in \N^*} \in \tau_E$} \end{itemize} \end{definition_sq} \langsection{Espaces métrique}{Metric spaces} \begin{definition_sq} \label{definition:metric_space} \lang{Un espace métrique est un ensemble $E$ avec une fonction de distance $\function{d}{E^2}{\R_+}$ notée comme une paire $(E, d)$ vérifiant les axiomes suivants}% {A metric space is a set $E$ with a distance function $\function{d}{E^2}{\R_+}$ noted as a pair $(E, d)$ satisfying the following axioms} : \begin{itemize} \item{\lang{Non-dégénérescence}{Non-degenerative} : $\forall x,y \in E, d(x,y) = 0 \equivalence x = y$} \item{\lang{Symétrie}{Symetry} : $\forall x,y \in E, d(x,y) = d(y,x)$} \item{\lang{Inégalité triangulaire}{Triangular inegality} : $\forall x,y,z \in E, d(x,y) \le d(x,z) + d(z,y)$} \end{itemize} \end{definition_sq} \langsubsection{Espaces vectoriels normés en dimension finie}{Vector spaces in finite dimensions} \langsubsubsection{Normes}{Norms} \begin{definition_sq} Une norme sur $E$ est une application continue notée $\function{\norm{.}}{E}{\R_+}$ qui vérifie les axiomes suivants : \begin{itemize} \item{Non-dégénérescence : $\norm{x} = 0 \equivalence x = 0$} \item{Homothétie positive : $\forall \lambda \in \R, \norm{\lambda x} = \abs{\lambda}\norm{x}$} \item{Inégalité triangulaire : $\forall(x,y) \in E, \norm{x + y} \le \norm{x} + \norm{y}$} \end{itemize} \end{definition_sq} On appellera $(E,\norm{.})$ un \textbf{espace vectoriel normé}. \langsubsubsubsection{Exemples}{Examples} Soit $n \in \N^*, E = \R^n$ \begin{itemize} \item{$\norm{x}_1 = \sum\limits_{i = 1}^n \abs{x_i}$} \item{$\norm{x}_2 = \sqrt{\sum\limits_{i = 1}^n x^2_i}$} \item{$\norm{x}_\infty = \max\{\abs{x_1}, \dots, \abs{x_n}\}$} \item{$E = R_n[X], \norm{P} = \int_0^1 \abs{P(x)}dx$} \item{$m \in \N^*, E = \mathcal{L}(R^n, R^m), \norm{\phi} = \max\{\norm{\phi(e_i)}_\infty, i \subseteq N^*\}$} ($e_i :=$ base canonique de $\R^n$) \item{Avec $(E,\norm{.}_E)$ et $(F,\norm{.}_F)$, on définit la \textbf{norme produit} $\norm{E \times F}$ sur $E \times F$ par $u \in E, v \in F, \norm{(u,v)}_{E \times F} = \norm{u}_E + \norm{v}_F$} \end{itemize} \subsubsection{Équivalence des normes} Deux normes $\norm{.}_1$ et $\norm{.}_2$ sont dites \textbf{équivalentes} si $\exists \alpha, \beta \in \R^*_+ \suchas \forall x \in E, \alpha\norm{x}_1 \le \norm{x}_2 \le \beta\norm{x}_1$ \smallskip Note : On remarque que la relation \textit{être équivalentes} est bien une relation d'équivalence sur l'ensemble des normes sur $E$. \langsubsection{Boules}{Balls} Soit $x \in E$ et $r \in \R^*_+$ \subsubsection{Ouverte} La \textbf{boule ouverte} de centre $x$ et de rayon $r$ est définie par $B(x,r) = \{ y \in E, \norm{x - y} < r\}$. \smallskip Note : la seule différence avec une boule fermée est la non-inclusion des éléments dont la norme est égale au rayon. \subsubsection{Fermée} La \textbf{boule fermée} de centre $x$ et de rayon $r$ est définie par $B(x,r) = \{ y \in E, \norm{x - y} \le r\}$. \smallskip Note : la seule différence avec une boule fermée est l'inclusion des éléments dont la norme est égale au rayon. \subsubsection{Voisinage} On appelle \textbf{voisinage} de $x$ tout ensemble $U \in E$ contenant $B(x,\epsilon)$ pour un certain $\epsilon \in \R^*_+$ \langsection{Limite}{Limit} Une norme sur un espace vectoriel permet de définir la notion de limite. Elle est cependant légèrement différente selon si on l'applique à une suite ou à une application. \subsection{Suite} Soit \suite{x} une suite d'éléments d'un espace vectoriel normé $(E, \norm{.})$. On dit que \suite{x} \textit{converge} vers une limite $l \in E$, et l'on note $\lim\limits{x_n} = l$ ou $x_n \to l$ si $\forall \epsilon \in \R_+^*, \exists n_0 \in \N, \suchas n > n_0 \implies x_n \in B(l,\epsilon)$ \subsection{Application} Soit $(E, \norm{.}_E)$, $(F, \norm{.}_F)$, $A \subset E$, $\function{f}{A}{F}$, $t,x \in A$ et $l \in F$. On dit que \textit{$f(t)$ tend vers $l$ quand $t$ tend vers $x$}, et l'on note $\lim\limits_{t \to x}f(t) = l$ si $\forall \epsilon \in \R_+^*, \exists \delta \in \R_+^*, \suchas t \in B_E(x, \delta) \implies f(t) \in B_F(l, \epsilon)$ \langsection{Transitivité}{Transitivity} Source : \citeannexes{scholarpedia_topological_transitivity} \begin{definition_sq} Un endomorphisme continue d'un espace topologique $(E, \tau_E)$ est dit \textbf{topologiquement transitif} si pour toute paire d'ouverts non-vide $U, V \subseteq E$ il existe $n \in \N$ tel que $f^n(U) \intersection V \ne \emptyset$. \end{definition_sq} \langsection{Adhérence}{Closure} \begin{definition_sq} Un point $x$ d'un espace métrique $(E,d)$ \textbf{adhère} à une partie de $A$ de $E$ si tout voisinage de $x$ rencontre $A$ i.e. $$A \subseteq E, x \in E, \forall \epsilon > 0, \B(x, \epsilon) \intersection A \ne \emptyset$$ \end{definition_sq} \begin{definition_sq} L'adhérence $\closure{A}$ de $A$ est l'ensemble des points adhérent de $A$. \end{definition_sq} \begin{prop_sq} \label{proposition:closure_is_smallest_closed} Soit $A$ une partie de $(E, d)$ un espace métrique. Alors l'adhérence $\closure{A}$ de $A$ est la plus petite (au sens de l'inclusion) partie fermée de $E$ contenant $A$. En particulier si $A$ est fermée alors $\closure{A} = A$. \end{prop_sq} \begin{proof} % TODO Complete proof \end{proof} \begin{theorem_sq} \label{theorem:subset_implies_closure} Soit $A$,$B$ deux espaces topologiques. $$A \subseteq B \implies \closure{A} \subseteq \closure{B}$$ \end{theorem_sq} \begin{proof} Soit $A$,$B$ deux espaces topologiques et $A \subseteq B$. Comme $B \subseteq \closure{B}$ par \ref{proposition:closure_is_smallest_closed} et par transitivité de la relation "$\subseteq$" $\implies A \subseteq \closure{B}$, mais comme $\closure{A}$ est le plus petit fermé (au sens de l'intersection) qui contient $A$ alors $\closure{A} \subseteq \closure{B}$. \end{proof} \begin{theorem_sq} Soit $A$,$B$ deux espaces topologiques. $$\closure{A \intersection B} \subseteq \closure{A} \intersection \closure{B}$$ \end{theorem_sq} \begin{proof} Soit $A$,$B$ deux espaces topologiques. Posons $A \intersection B \subseteq A$ par \ref{theorem:subset_implies_closure} $\implies \closure{A \intersection B} \subseteq \closure{A}$ et respectivement pour $B$, $\closure{A \intersection B} \subseteq \closure{B}$, et en faisant l'intersection de deux, cela donne $\closure{A \intersection B} \subseteq \closure{A} \intersection \closure{B}$. \end{proof} \begin{theorem_sq} Soit $A$,$B$ deux espaces topologiques. $$\closure{A \union B} = \closure{A} \union \closure{B}$$ \end{theorem_sq} \begin{proof} Soit $A$,$B$ deux espaces topologiques. \subseteqpart Posons $A \union B \subseteq A$ par \ref{theorem:subset_implies_closure} $\implies \closure{A \union B} \subseteq \closure{A}$ et respectivement pour $B$, $\closure{A \union B} \subseteq \closure{B}$, et en faisant l'union de deux, cela donne $\closure{A \union B} \subseteq \closure{A} \union \closure{B}$. \Lsubseteqpart Sachant que $A \subseteq \closure{A} \land B \subseteq \closure{B}$ par \ref{proposition:closure_is_smallest_closed} en faisait l'union des deux cela donne $A \union B \subseteq \closure{A} \union \closure{B}$, or $\closure{A} \union \closure{B} \equivalence E\setminus\closure{A} \intersection E\setminus\closure{B}$, il s'agit d'une intersection finie d'ouverts donc $\closure{A} \union \closure{B}$ est fermé donc par \ref{proposition:closure_is_smallest_closed} $\implies \closure{A \union B} \subseteq \closure{A} \union \closure{B}$. $(\closure{A \union B} \subseteq \closure{A} \union \closure{B}) \land (\closure{A \union B} \supseteq \closure{A} \union \closure{B}) \implies \closure{A \union B} = \closure{A} \union \closure{B}$ \end{proof} \langsection{Complétude}{Completeness} \begin{definition_sq} Un espace métrique $(E, d)$ est dit \textbf{complet} si toutes les suites de Cauchy \ref{definition:cauchy_sequence} de $E$ sont des suites convergentes \ref{definition:convergence_sequence}. \end{definition_sq} \langsubsection{Théorème des points fixes (Théorème de Picard)}{Fixed-point theorem (Picard's theorem)} \begin{proof} Soit $(E, d)$ un espace métrique \ref{definition:metric_space} et $\phi$ un endomorphisme \ref{definition:endomorphism} contractant i.e. $$\function{\phi}{E}{E}$$ $$\exists k \in [0, 1[ \subset \R_+, \forall x,y \in E, d(\phi(x),\phi(y)) \le k \cdot d(x,y)$$ Soit $x_0 \in E$ et définissons une suite \suite{x} $\subseteq E$ tel que $x_n := \phi(x_{n - 1})$. Par induction sur $n$ montrons la proposition $(h_n)$ définie comme $d(x_{n + 1}, x_n) \le k^n \cdot d(x_1, x_0)$ Comme cas initial prenons $n = 1$. Par définition de la suite \suite{x}. $$d(x_2, x_1) = d(\phi(x_1), \phi(x_0))$$ Par définition de la fonction $\phi$. $$\implies d(\phi(x_1), \phi(x_0)) \le k \cdot d(x_1, x_0)$$ Cela montre le cas initial $n = 1$, posons l'hypothèse d'induction $d(x_{n + 1}, x_n) \le k^n \cdot d(x_1, x_0)$ et montrons l'hérédité $n + 1$ Par définition de la suite \suite{x}. $$d(x_{n + 2}, x_{n + 1}) = d(\phi(x_{n + 1}), \phi(x_n))$$ Par définition de la fonction $\phi$. $$\implies d(\phi(x_{n + 1}), \phi(x_n)) \le k \cdot d(x_{n + 1}, x_n)$$ Par l'hypothèse d'induction. $$\implies d(\phi(x_{n + 1}), \phi(x_n)) \le k^n \cdot k \cdot d(x_1, x_0) = k^{n + 1} \cdot d(x_1, x_0)$$ Ce qui conclut l'induction et prouve $(h_n)$. Maintenant montrons que \suite{x} est une suite de Cauchy \ref{definition:cauchy_sequence}. Soit $m,n \in \N$ tel que $m > n$. Par inégalité triangulaire $$d(x_m, x_n) \le \sum\limits_{i = 0}^{m - n - 1} d(x_i, x_{i - 1})$$ Par ($h_n$) $$\implies \sum\limits_{i = 1}^{m - n - 1} d(x_i, x_{i - 1}) \le \sum\limits_{i = 0}^{m - n - 1} k^{n+i}d(x_1, x_0) \le k^n \cdot d(x_1, x_0) \sum\limits_{i = 0}^{+\infty}k^i$$ On reconnaît une série géométrique $$\implies k^n \cdot d(x_1, x_0) \sum\limits_{i = 0}^{+\infty}k^i = k^n \cdot d(x_1, x_0) \left( \frac{1}{1 - k} \right)$$ Posons $\epsilon \in \R_+^*$, comme $\abs{k} < 1 \implies \exists N \in \N, k^{N+m} \le \frac{\epsilon (1 - k)}{d(x_1, x_0)}$. $$\implies d(x_m, x_n) \le k^n \cdot d(x_1, x_0) \left( \frac{1}{1 - k} \right) \le d(x_1, x_0) \frac{1}{1 - k} \left( \frac{\epsilon (1 - k)}{d(x_1, x_0)} \right) = \epsilon$$ La suite \suite{x} est donc de Cauchy. \end{proof} \langsection{Séparation}{Separation} \begin{definition_sq} \label{definition:separated_space} Un espace topologique est dit \textbf{séparé} si pour tous points distincts $x, y \in E$ il existe des ouverts disjoints $U_x, U_y \subseteq E$ tels que $x \in U_x$ et $y \in U_y$. \end{definition_sq} \begin{theorem_sq} Tous les espaces métriques sont séparés. \end{theorem_sq} \begin{proof} Soit $(E, d)$ un espace métrique non vide et $x,y \in E \land x \ne y$ $\implies d(x, y) \ne 0$. Soit $r := d(x, y)$ ainsi que les boules ouvertes $B_x := \B(x, \frac{r}{2})$ et $B_y := \B(y, \frac{r}{2})$, par construction de $B_x$ et $B_y$ i.e. $\frac{r}{2} < r \implies y \notin B_x \land x \notin B_y$. Soit $z \in B_x \intersection B_y \equivalence [ d(x, z) < \frac{r}{2} \land d(y, z) < \frac{r}{2} ] \equivalence r > r$ Cette proposition étant toujours fausse $B_x \intersection B_y = \emptyset$. \end{proof} \begin{theorem_sq} Tous les singletons d'un espace métrique sont fermés. \end{theorem_sq} \begin{proof} Soit $(E, d)$ un espace métrique non vide et $x,y \in E \land x \ne y$ $\implies d(x, y) \ne 0$. Soit $r := d(x, y)$ ainsi que $B_x := \B(x, \frac{r}{2})$ et $B_y := \B(y, \frac{r}{2})$ par construction de $B_x$ et $B_y$ i.e. $\frac{r}{2} < r \implies y \notin B_x \land x \notin B_y$. $z \in B_x \intersection B_y \equivalence [ d(x, z) < \frac{r}{2} \land d(y, z) < \frac{r}{2} ] \equivalence r > r$ Cette proposition étant toujours fausse $B_x \intersection B_y = \emptyset$, les singletons de $E$ sont donc séparés. \end{proof} \langsection{Compacité}{Compactness} \begin{definition_sq} Un espace topologique $E$ est \textbf{compact} si $E$ est séparé \ref{definition:separated_space} et si tout recouvrement de $E$ par des ouverts contient un recouvrement fini de $E$ i.e. si $E = \Union\limits_{i \in I} U_i$ avec les $U_i$ ouverts, alors il existe une partie finie $V := \{i_1, i_2, \cdots, i_n\}$ de $I$ tel que $E = \Union\limits_{v \in V} v$ \end{definition_sq} \langsection{Connexité}{Connectness} \begin{definition_sq} Un espace topologique $E$ est \textbf{connexe par arcs} si pour tout $(x, y) \in E^2$, il existe une application continue $\function{\gamma}{[0, 1]}{E}$ tel que $\gamma(0) = x$ et $\gamma(1) = y$. \end{definition_sq} \begin{definition_sq} Un espace topologique $E$ est dit \textbf{totalement discontinu} si ces composantes connexes sont des singletons. \end{definition_sq} \begin{theorem_sq} $\Z$ est totalement discontinu. \end{theorem_sq} \begin{proof} Posons $\left (\Union\limits_{n \in \Z} \left]n - 1/2, n + 1/2 \right[\right) \intersection \Z = \Z$. Chacun de ces intervalles non vides de $\R$ est ouvert et deux à deux disjoints. Cela implique qu'aucun élément de $\Z$ ne peut être dans la même composante connexe et donc $\Z$ est totalement discontinu. \end{proof} \begin{theorem_sq} $\Q$ est totalement discontinu. \end{theorem_sq} \begin{proof} Soit $(a,b) \in \Q^2$ tel que $a < b$. Comme les irrationnels sont denses dans $\R$, il existe $x \in \R \setminus \Q$ tel que $a < x < b$. De cela, nous pouvons construire les intervalles de $\R$ ouverts $L := \left]-\infty, x \right[$ et $R := \left]x, +\infty \right[$. Comme $(L \union R) \intersection \Q = \Q$. Cela montre qu'aucun rationnel ne peut être dans la même composante connexe et donc $\Q$ est totalement discontinu. \end{proof} \begin{theorem_sq} L'ensemble de Cantor est totalement discontinu. \end{theorem_sq} \begin{proof} L'ensemble de Cantor $C$ peut être défini à l'aide de la suite \suite{C} tel que $C_0 := [0, 1] \subset \R$ et $C_n := \Union\limits_{k = 0}^{3^{n - 1}} \left[ \frac{2k}{3^n}, \frac{2k + 1}{3^n} \right]$ ainsi, nous pouvons définir $C := \Intersection\limits_{n = 0}^\infty C_n$. Remarquons que $C \subset [0, 1] \subset \R$ et qu'à chaque itération sur $n$ nous divisons l'intervalle $C_n$ en trois intervalles disjoints de longueur $3^{-n}$ en retirant l'intervalle du milieu. Cela implique que $C_n$ devient discontinu à l'itération $C_{n + 1}$, par induction sur $n$, aucun intervalle de $C$ n'est connecté, sauf que les bornes, elles, ne sont jamais retirées, donc $C$ est habité et il s'agit de ces seules composantes connexes à chaque itération. On en conclut que l'ensemble de Cantor est totalement discontinu. \end{proof}